Harry Potter, pense que la série est une excellente idée parce qu’elle permettra d’éviter un problème majeur des films.
Rares sont les noms à peser si lourd dans l’imaginaire de plusieurs générations d’enfants. Comme réalisateur, Chris Columbus est l’homme derrière Harry Potter et la Chambre des secrets (2002), ou encore Percy Jackson : Le Voleur de foudre (2010).
Côté scénariste, il a signé Gremlins (1984), Les Goonies (1985) et Le Secret de la pyramide (1985), et comme producteur, il a travaillé sur La Course au jouet (1996) et La Nuit au musée (2006). Autant dire qu’il a bercé un paquet de gens, directement ou indirectement.
Alors que la série Harry Potter se prépare sur HBO, l’avis de celui qui avait lancé la machine au cinéma au début des années 2000 était naturellement inévitable. Et pour Chris Columbus, une nouvelle adaptation sous forme de série est une excellente idée, puisqu’elle permettra d’éviter l’un des gros problèmes des films, selon lui.

LA LIMITE DES FILMS HARRY POTTER
Presque 25 ans après son apparition sur les écrans de cinéma, Harry Potter est encore là. Une fois la saga terminée avec un ultime volet en deux parties, Warner Bros. a tenté de tirer sur la corde avec la Les Animaux fantastiques 4 semble clairement abandonné. Le studio est donc revenu à la source, avec une nouvelle adaptation des livres, sous forme de série cette fois.
Annoncée en 2023 et supervisée par sca Gardiner (His Dark Materials : À la croisée des mondes), la série Harry Potter devrait arriver sur HBO en 2026, avec une saison consacrée à chaque livre. Une idée que Chris Columbus valide à 100%, comme expliqué chez People en janvier 2025 :
« Je pense que c’est une idée spectaculaire, parce qu’il y a certaines restrictions quand on fait un film. Notre film faisait 2h40, et le deuxième était presque aussi long. On a essayé de reprendre autant de choses que possible du livre. »

Ce n’est pas la première fois que Chris Columbus évoque les contraintes de telles superproduction. Il avait notamment expliqué qu’il regrettait une scène du premier film Harry Potter, visuellement inaboutie à cause du budget. Ici, c’est la question du temps et de la place qu’il aborde, et qui permettra d’étaler l’adaptation de chaque bouquin sur plusieurs heures :
« Le fait qu’ils aient la possibilité de plusieurs épisodes pour chaque livre, je pense que c’est fantastique. On peut mettre dans la série tout ce qu’on n’a pas eu l’opportunité de faire… Toutes ces super qu’on ne pouvait simplement pas mettre dans les films. »
Ce sera évidemment l’argument principal pour attirer : la série n’est pas simplement une autre adaptation, mais une adaptation plus complète des livres.

LE BUSINESS HARRY POTTER
Le studio Warner Bros. a mis la main sur les droits de Harry Potter en 1999, et l’affaire n’a pas traîné puisque Chris Columbus a été officiellement engagé en 2000. A l’époque, une tonne de réalisateurs avait été liée de manière plus ou moins claire au projet (M. Night Shyamalan, Rob Reiner, Terry Gilliam, Wolfgang Petersen…), sachant que Steven Spielberg s’y était un temps intéressé.
De toute évidence choisi pour son CV validé par des millions de gosses, Chris Columbus a rempli sa mission. En 2001, Harry Potter à l’école des sorciers a encaissé plus de 974 millions de dollars au box-office mondial, pour un budget de 125 millions. C’était plus que Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l’anneau sorti la même année (868 millions). Il a rempilé pour Harry Potter et la chambre des secrets, qui a fait presque aussi bien (878 millions) en 2002.
À titre de comparaison, Les Animaux fantastiques 3 s’est contenté de 407 millions au box-office en 2022, malgré le sous-titre Les Secrets de Dumbledore pour attirer les fans.

La série Harry Potter sera chapeautée par sca Gardiner, en showrunneuse. Mark Mylod (le film Le Menu, la série Succession) a été annoncé comme réalisateur. Le casting n’est pas encore officiel, mais Paapa Essiedu aurait été choisi pour incarner Rogue.
Bien évidemment, ce projet est l’un des plus importants pour Warner Bros. et JB Perrette (président-directeur général HBO/Max côté streaming) l’avait absolument assumé lors de l’événement Wells Fargo TMT Summit, début décembre 2024 :
« Si on regarde vers 2026 et 2027, on commence un voyage de 10 ans avec la série Harry Potter, pour laquelle on est très excité. Et qui pourrait être, ça se défend, le plus gros événement quand la série arrivera. »
Je viens de terminer la relecture des deux premiers tomes en anglais, et clairement les adaptations sont quasi parfaites. Quelques personnages en moins et des scenes regroupés en une seule. Mais il y’a aussi des rajouts qui sont bienvenues (le combat contre le Basilisc plus épique par exemple). La seule grosse erreur est le Avada Kedavra que Lucius Malfoy veut balancer a la fin du deuxieme film. C’est a partir du 3eme film que plus rien n’a de sens… rien que la premiere scene ou Harry fait des Lumos (magie interdite normalement), alors que dans le livre, il a simplement une lampe torche.
En espérant surtout qu’il n’y ait pas de rajout inutile. Adaptation, ok. Mais si c’est pour étirer inutilement, non merci (coucou power of the ring)
C’est vrai pour les derniers films, mais les premiers, surtout ceux que Colombus, adaptent les livres presque. Alors si il faut attendre la saison 4 dans 6 ans pour commencer à voir des différences , ce n’est pas ce point qui réveille une quelconque hype.
C’est par contre l’occasion d’ajouter du contenu inedit, d’explorer le lire avec des éléments seulement mentionnés au dans du contenu annexe ou d’avoir le point de vue d’autres personnages, et j’espère vraiment qu’ils saisiront cette opportunité