Séries

Vingt-Cinq : on a regardé les premiers épisodes de ce Girls au masculin français

Par florian-descamps
26 octobre 2018
MAJ : 21 mai 2024
Vingt-Cinq : Affiche

Primée durant Séries Mania, Bryan Marciano, pourrait bien être le petit phénomène français de cette fin d’année. Premier bilan après trois épisodes.

 


DES AMBITIONS…

Jérémy a 25 ans. Lui et sa petite amie rentrent en après un long séjour américain. Sur place, un avenir pérenne les attend. Ou presque. Une fois sortis de l’avion, Julie, qui partage sa vie depuis neuf longues années, le quitte. De quoi plonger Jérémy dans une dépression où déchirements amoureux et tourments existentiels viendront conditionner ses choix.

Qu’est-ce aujourd’hui d’avoir 25 ans ? Comment gérer la pression sociétale qui conditionne notre évolution ? De quelle manière rebondir après l’échec d’une longue relation amoureuse ? Voilà en substance les thématiques soulevées par Vingt-Cinq, future série OCS (attendue pour la rentrée prochaine) écrite, réalisée et jouée par Géraldine Nakache à la production.

 

Photo 2Bryan Marciano, à tous les postes sur le plateau de Vingt-Cinq

Volontairement positionnée comme « série générationnelle » (Lena Dunham. Mais si l’on retrouve évidemment une concordance de thématiques, c’est bien grâce à ses seconds rôles que la série soutient la comparaison.

Ainsi, aux côtés du Jérémy incarné par Bryan Marciano, l’on retrouve en lumière Adrien (Pierre Lottin), connaissance à la sexualité intense et peut-être source d’ennuis. Un éventail de personnages donc haut en couleurs, bien campés, mais surtout servis par une production au diapason des ambitions affichées par la série.

 

Photo 4 Du premier au second plan, Jonas, Jérémy, Adrien et Alex 


… À L’EXÉCUTION

Car outre l’étonnante maturité de son écriture, qui verra ses personnages embrasser nombre de stéréotypes sans jamais s’écarter d’une certaine justesse, c’est bien grâce à ses qualités de production que Vingt-Cinq surprend.

Déjà saluée pour Les Grands il y a deux ans, OCS semble en effet avoir donné carte blanche aux vélleités artistiques de son auteur-réalisateur. Que l’on ne se méprenne ainsi pas : loin de nombre de séries françaises que l’on accuse (parfois hâtivement) de timidité formelle, Vingt-Cinq tente, assume ses influences et convainc.

 

Photo 1

Bryan Marciano affirmait avoir comme « podium » cinématographique des films tels qu’Garden State, et la filiation semble ici en effet évidente. Mise en scène racée, photographie douce-amère ou accents nostalgiques, voilà autant de choix artistiques qu’il réussit à mêler avec grande cohérence et qui lui permettent de s’installer comme un auteur-réalisateur désormais à suivre.

L’occasion de saluer OCS qui, depuis la création de son label OCS Signature il y a cinq ans, prend un malin plaisir à produire ou dénicher de jeunes talents (Irresponsable, Les Grands, Holly WeedNU).

 

Vingt-Cinq, est diffusé sur OCS depuis le 25 octobre 2018.

 

Affiche
 

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Olivier637
Olivier637
il y a 6 années

Je ne sais pas lire.

Déception.

Euh
Euh
il y a 6 années

Si c’est ne serait-ce qu’au niveau d’Irresponsable, ça peut être sympa.

En revanche, relisez-vous, encore une fois :

« un avenir pérenne les attends. »

« Qu’est-ce qu’aujourd’hui qu’avoir 25 ans ?

Alexandre  Janowiak
Alexandre Janowiak
il y a 6 années

@olivier637

On vous invite à lire le titre correctement qui indique « on a regardé les premiers épisodes ». De plus la série s’appelle 25, mais ne compte « que » 12 épisodes donc bon. La déception n’en est pas vraiment une.

Bonne journée !

Olivier637
Olivier637
il y a 6 années

Je clique sur « on a regardé les 25 épisodes » et je tombe sur « bilan après 3 épisodes ».

Déception.