ÉTAT des lieux
Fin septembre 2023 débutait la diffusion de la saison 12 d’American Horror Story et comme chaque fois, les spectateurs les plus téméraires espéraient retrouver la superbe des premières saisons. « Delicate » a débarqué avec son lot de surprises, comme l’arrivée d’Halley Feiffer au poste de showrunneuse, poste occupé par Ryan Murphy depuis le lancement de la série. C’est aussi la première fois que la série a adapté une œuvre, en l’occurrence un roman, Delicate Condition de Danielle Valentine. Nouvelle tête pensante, nouveau concept… On y a cru.
Les premiers épisodes de « Delicate« , centrés sur l’horreur de la grossesse et la terreur que peuvent provoquer tous ces changements chez la future mère, étaient plutôt prometteurs. Mais cette nouvelle saison a révélé ses failles assez rapidement. L’enfant démoniaque ayant déjà fait l’objet de plusieurs épisodes de la série, et de son spin-off American Horror Stories, on a vite eu l’impression que cette histoire allait tourner en rond. Quand l’intrigue a commencé à se complexifier et que le surnaturel a fait incursion dans le récit, on a su que c’était foutu, que cette saison n’apporterait rien de nouveau.
On craignait donc de découvrir cette nouvelle salve d’épisodes, et on avait raison d’avoir peur. Si comme nous, vous avez vu les premiers épisodes il y a six mois, accrochez-vous, car aucun résumé n’a été ajouté au montage. Cette pause n’a créé aucune attente (en tout cas pas chez nous) et a même desservi la série. On se souvient avec difficulté des différents personnages et de leurs intentions, si tant est qu’ils en aient.
Le non-sens à son apogée
La série reprend donc son cours comme si de rien n’était. Anna Victoria Alcott continue sa course à l’Oscar tout en faisant face à des phénomènes de plus en plus effrayants et morbides. La jeune femme fait-elle vraiment face à des forces surnaturelles diaboliques ou devient-elle simplement folle ? Un peu des deux, elle voit des choses que personne d’autre ne semble voir. Les morts de personnages secondaires s’enchaînent inexplicablement, sans aucun liant. Mais la pauvre Anna, inlassablement victime d’hallucinations, n’essaie jamais de lever le voile sur sa condition, d’enquêter, de questionner ses proches. Elle subit son sort. Comme nous, elle attend le grand final.
Des liens entre les personnages finissent par être établis, mais ils n’ont rien de satisfaisant. Quand on apprend que le personnage de Cara Delevingne est la mère de Sonia et Adeline, en la voyant accoucher des jumelles en 42 après J.-C., on a du mal à se retenir de rire. Ces grandes révélations sont complètement absurdes et ne répondent pas à nos questions, au contraire, elles ne font que compliquer un scénario déjà bien alambiqué.
L’intrigue qui devrait s’éclaircir au fil des épisodes ne fait que s’épaissir. On attendait du dernier épisode qu’il vienne raccrocher les wagons, mais ce final, l’apothéose du non-sens, laisse beaucoup de questions sans réponses. On ne connaîtra jamais le véritable rôle de Dex ou le symbolisme derrière les poupées, et on ne sait toujours pas pourquoi Anna a été choisie pour porter la « créature ».
Dans cette deuxième partie de saison, la durée des épisodes a été raccourcie et le final, qui devait en révéler tant, est le plus court d’entre eux, seulement 33 minutes. La production a bien dû souffrir de la pause imposée par la grève à Hollywood.
Pire mari… ou pas, on sait pas trop
fantômes du é
Cette saison a donc écopé du pire d’American Horror Story, mais aussi d’un tout petit peu du meilleur. Aussi fou que ça puisse paraître, tout n’est pas à jeter dans cette partie 2. Chaque épisode débute avec un flashback qui dévoile à travers différentes périodes (42 après J.-C. donc mais aussi les années 1960 et 1980) la présence de cet ordre matriarcal avec un penchant pour les sacrifices de nourrissons. Bien que ces flashbacks semblent un peu mécaniques, explorer ces époques est assez amusant. Oui, on se raccroche à ce qu’on peut.
Dans l’épisode 8, la référence à Rosemary’s Baby est complètement assumée puisqu’on retrouve, lors d’un de ces fameux flashbacks inauguraux, Mia Farrow sur le tournage du film, elle-même victime d’hallucinations. Frank Sinatra, Sharon Tate et Roman Polanski font aussi une courte apparition. Ryan Murphy a toujours adoré rattacher ses histoires de fantômes à l’histoire des États-Unis en insérant des références, comme l’affaire du Dahlia noir dans « Murder House« , et des personnalités publiques, Warhol dans « Cult » ou Richard Ramirez dans « 1984« . On savoure cette pointe de nostalgie qui nous rappelle que la série n’a pas toujours été aussi décevante.
Si le final est complètement absurde, on apprécie tout de même l’effort porté à ses décors. Lorsqu’Anna se retrouve dans l’antre des sorcières, un lieu imprégné de rouge qui semble couvert de sang, sa progéniture est reliée à une machine faite de boyaux humains qui semble elle-même reliée à des bébés sacrifiés. Après autant de temps é dans l’appartement parfaitement lisse de la jeune actrice, on savoure cette attention portée au décor. De l’asile à l’hôtel en ant par le cirque, les décors font aussi partie de l’ADN de la série et ont participé au succès de certaines saisons.
PS : Aussi fou que ça puisse paraître, Kim Kardashian est peut-être ce qui est arrivé de mieux à cette saison d’American Horror Story.
La saison 12 d’American Horror Story est disponible en intégralité sur Canal+
Pour finir
Elle n’ est pas compliquée à comprendre plutôt même simpliste sur le scénario c est le reproche que je ferais! Tout n est pas génial mais tout n est pas à jeter loin de là
On comprend tout de suite qu on est sur un « Rosemary’s baby » version ahs
J attends une 13 e saison
Pas du tout d accord
Cette saison 12, est réussie et toujours dans la même veine que les autres
Elle est très horrifique et assez psy même si moins que beaucoup des précédentes
Ce n’ est pas forcément la meilleure mais elle ne démérité pas !!
Quelle déception ! Moi qui aimais tant « American Horror Story », la saison 12 est une catastrophe. Je viens de la finir à l’instant et je me suis franchement ennuyé à la regarder pour rien. C’est nul ! Le scénario part dans tous les sens, on ne comprend rien du tout. Tout est tiré par les cheveux et n’a aucun sens. C’est vraiment triste de constater cela après 11 saisons géniales !
Saisons vraiment décevante… De loin la moin réussi a mon sens
Niveau série « »horrifique » » Them est quand même d’une autre qualité. Je suis au milieu de la saison 2 et c’est toujours très bien.
Dommage qu’on en parle pas plus (plutôt que ce qu’est devenu AHS, dont l’audience semble aussi très faible d’ailleurs maintenant)
Episodes 7 et 8 bons, le dernier aurait pu etre bien, mais 1/2 c’est baclé. C’est une des saisons que j’aime le moins.
Lâché à la mi saison pendant la grève.
Déjà que le début était poussif et extrêmement mauvais. Alors si en plus faut se taper un break d’une demie-année avant de voir la suite qui s’annonce tout aussi palpitante…non merci je suis pas maso.
Première fois que j’abandonne une saison d’AHS en cours de route d’ailleurs.
En même temps Emma Roberts quoi…
Peut être qu’une intrigue condensée sur 4-5 épisodes aurait pu sauvé l ensemble de la molesse mais bon il faut le quota d épisodes. Après s être tapé les 11 saisons on suivra celle ci d un ennui poli en attendant la suivante.
Attention spoilers :
le rôle de Dex est assez clair dans le dernier épisode, elle explique qu’il est en réalité le fils de Siobahn (Kim Kardashian), la reine des sorcières, qui baisait avec son père complice, sa prétendue mère, forcée de l’élever (pour ça qu’elle se suicide), ce qui explique que l’enfant d’Anna (Emma Roberts) fait partie de la lignée de ces enfants démoniaques surpuissants destinée probablement à aboutir à l’Antéchrist.
C’est pas pour ça que c’est mauvais, mais plutôt par le côté poussif des révélations, et surtout au fil des épisodes de plus en plus courts, il y a une redite d’une même situation qui n’évolue pas beaucoup, c’est probablement la faiblesse principale de cette saison.
Le « Amies-ennemies au fil de la mélodie » m’a flingué hahahahaha