Alors que les rumeurs annoncent un nouveau jeu Star Wars chez Quantic Dream, de nouvelles informations tendent à rassurer quant à la nature du projet.
Après avoir terminé son contrat d’exclusivité avec Sony pour trois jeux (Heavy Rain, Beyond : Two Souls et Detroit : Become Human), le studio français Quantic Dream a semblé avoir un boulevard devant lui. Et selon des rumeurs récentes, David Cage et ses équipes se seraient tournés vers Disney pour mettre en place un jeu Star Wars.
Il n’en a pas fallu plus pour que les joueurs se montrent récalcitrants, étant donné que Quantic Dream est surtout connu pour ses expériences narratives aux embranchements divers, pour peu qu’on aime la série Z plus préoccupée par des effets-chocs qu’une quelconque cohérence et intelligence de propos (une problématique au cœur de notre test de Detroit). Le gameplay volontairement limité des titres de Cage (globalement composé de QTE) a été marqué au fil des ans par ses limites, quand bien même son auteur prétend repousser le médium dans ses retranchements.
Tant que ça n’est pas aussi bête que le scénario de Battlefront II…
En tout cas, d’après Kotaku, Quantic Dream pourrait justement trouver une occasion de se renouveler grâce à ce projet Star Wars. Pour rappel, le studio ne l’a pas encore confirmé officiellement, mais de nombreuses sources se sont retrouvées sur le sujet, certaines arguant même que le jeu serait en production depuis déjà dix-huit mois.
Et selon certains de ces informateurs, il semblerait que le jeu dans une galaxie lointaine, très lointaine soit une occasion de quelque peu délaisser la narration classique de Quantic Dream, ou du moins de l’implémenter dans un titre beaucoup plus orienté vers l’action. L’ensemble pourrait même se dérouler dans un open world, avec des mécaniques multijoueurs.
À l’assaut des photomontages en entreprise
Mais surtout, le studio a clairement profité de cette opportunité pour redéfinir son futur et son workflow. Plus tôt dans l’année, la société française a ouvert une nouvelle branche à Montréal, en faisant au age appel à de nombreuses pointures de l’industrie, issues d’Ubisoft, d’Eidos Montreal ou encore de WB Games Montreal. Le but n’est pas de pouvoir développer deux jeux en même temps, mais de créer une synergie entre les structures, avec leurs points forts respectifs.
Néanmoins, Kotaku a également précisé que ces changements auraient créé des tensions en interne. Quantic Dream serait contraint de faire évoluer son moteur de jeu et ses outils de développement, visiblement trop datés pour un titre plus orienté vers l’action et l’exploration. Le studio a l’air de s’être tourné vers une césure franche entre le gameplay et le scénario, quitte à ce que ses équipes ne sachent pas quoi prioriser. Montréal serait plus focalisé sur les mécaniques, tandis que la partie française de l’entreprise se concentrerait sur l’histoire à raconter. Reste maintenant à voir si une telle méthode ne va pas engendrer une énorme dissonance entre les systèmes du jeu et son récit.
Quantic Dream est reconnu pour créer des jeux vidéo de très haute qualité, qui se distinguent par leur profondeur narrative, leurs choix interactifs et leur immersion émotionnelle.
@tuk
Y en a un de MMORPG Star Wars. A mes yeux il a même eu la meilleure phase de lvling des MMO sortis ces 20 dernières années
C’est le contenu end-game qui n’était pas du tout à la hauteur malheureusement
Un vrai mmorpg ferait du bien à cette licence…
Certes, les jeux de ce studio fonctionnent avec beaucoup de QTE, mais ce n’est pas désagréable aussi par moment, ce type de jeu moins orienté action, et plus sur la narration. Quand on voit le nombre d’embranchements possibles du scénario de Détroit, on peut deviner qu’on ne pourra jamais atteindre une telle chose avec un jeu plus libre au niveau des mouvements des personnages.
Personnellement, je n’aurais rien contre un petit jeu narratif à la Quantic Dreams dans le monde de Star Wars. Comme toujours, ceux que ce type de jeu n’intéresse pas pourront er leur chemin. Ce n’est pas parce que c’est estampillé Star Wars qu’il faut à tout prix se jeter dessus, si on n’aime pas le genre.