Jurassic World 4 : nouveaux détails sur le dinosaure inspiré d’Alien et les autres mutants flippants

Le réalisateur de Alien…

Outre les dinosaures adulés depuis le premier film en 1993, la franchise Jurassic Park a toujours été un terrain fertile pour la fabrication de grosses bestioles plus ou moins naturelles. Après tout, comme on nous ne le fait savoir très vite, les animaux qui habitent Isla Nublar sont déjà des mutants dont on a complété le capital génétique avec d’autres ADN.

Dès le milieu des années 1990, des comics Jurassic Park racontaient les expériences d’un scientifique fou désireux de fabriquer des dinosaures « hyper-intelligents ». Spielberg lui-même a is l’existence d’un « super-raptor » génétiquement modifié dans une version abandonnée du Monde Perdu. Plus dérangeant encore : une ébauche du quatrième volet mettait en scène des hybrides mi-dinosaures, mi-humains. Enfin, il y a eu les méga-prédateurs de Jurassic World 1 et 2, tueurs nés et métaphores d’une industrie hollywoodienne voulant toujours « plus de dents« .

Mais dans son Jurassic World : Renaissance, le réalisateur Gareth Edwards compte aller plus loin et carrément donner dans l’horreur pure, grâce à non pas un, mais deux mutants. Attention, légers spoilers.

Jurassic World : la Renaissance des monstres

Edwards a de l’expérience avec les gros bestiaux : ancien technicien VFX devenu célèbre grâce des extra-terrestres géants et low-budget (Monsters), il s’est vu confier le reboot américain de Godzilla en 2014, lequel comprenait déjà de purs moments d’épouvante. Autant dire qu’il s’est fait plaisir avec son Jurassic World. Dans un entretien avec le magazine Empire, il a présenté formellement le monstre difforme aperçu dans les bandes-annonces, très loin du design propre et élancé de l’Indominus Rex.

Il faut dire qu’il explore l’île où les expérimentations les plus douteuses d’InGen ont eu lieu. Zora Bennett (Scarlett Johansson), Henry Loomis (Jonathan Bailey) et Duncan Kincaid (Mahershala Ali) y rencontreront donc celui qui a été nommé le Distortus Rex, le D-Rex pour les intimes. Gareth Edwards avait déjà évoqué l’influence d’Alien, il en a rajouté une couche :

« C’est un peu comme si le T-Rex avait été conçu par H.R. Giger et que cette chose s’est accouplée avec un Rancor. C’est un design dont j’étais très content. J’aimerais acheter le jouet quand il sortira. »

Au programme : 6 membres, beaucoup de dents et un sacré appétit. Et des influences qui s’étendent jusqu’aux recoins les plus sombres de la pop culture. Le Rancor est le monstre meurtrier qui hante la cave de Jabba le Hutt dans Le Retour du Jedi. Et évidemment, comme on le rappelait plus haut, H.R. Giger est le célèbre artiste suisse connu pour ses créations biomécaniques cauchemardesques et en particulier le design du xénomorphe. « C’est comme si un autre animal s’était enroulé autour du T-Rex », précise David Vickery d’ILM. « Gareth voulait qu’il inspire autant de pitié que de peur, car ses difformités ont causé de la souf et c’est un fardeau. »

Mais ce n’est pas tout, car cette mystérieuse île abrite un autre mutant : le Mutadon, « une combinaison d’un ptérosaure et d’un raptor » selon le scénariste David Koepp, déjà à l’œuvre sur les deux premiers volets réalisés par Steven Spielberg :

« [Les mutants de Jurassic World : Renaissance] viennent de mon esprit bizarre. On a vu dans certains des précédents films Jurassic World que leurs expériences rendaient les dinosaures plus gros, plus méchants, plus effrayants, et on s’est dit avec Steven [Spielberg] qu’elles n’avaient pas pu toutes bien se er. »

C’est le moins qu’on puisse dire. Pour découvrir cette itération a priori plus portée sur l’horreur, rendez-vous le 4 juillet 2025 en salles.