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Demi Moore continue à défendre ce film tant détesté, et qui a failli tuer sa carrière

Par Augustin Olivier
28 août 2024
© Canva Metropolitan

Demi Moore continue à défendre ce film mal-aimé des années 90, qui lui a valu beaucoup de critiques et moqueries à l’époque.

Le 6 novembre, on pourra retrouver Demi Moore dans le très attendu Coralie Fargeat (Revenge) sera assurément l’un des événements de la fin d’année.

Le film d’horreur marque aussi le grand retour de Demi Moore en haut de l’affiche, ce qui n’était pas arrivé au cinéma en depuis Amour aveugle en 2016 (si vous n’en avez jamais entendu parler, c’est normal). Et alors que le bain de sang se prépare avec la bande-annonce de The Substance, l’actrice attire tous les regards aux États-Unis, où les histoires de comeback sont une valeur sûre.

L’occasion pour la comédienne incontournable des années 90 (Ghost, Harcèlement, Striptease, Des hommes d’honneur, Proposition indécente…) de revenir sur l’un des films les plus moqués et mal-aimés de sa carrière, qu’elle continue pourtant à défendre.

Quand t’as pas de prix d’interprétation à Cannes

Demi Moore, reine des années 90

Dans les années 90, Demi Moore était partout. Remarquée à la fin des années 80 dans St. Elmo’s Fire, À propos d’hier soir… ou encore La Septième Prophétie, elle décolle pour de bon en 1990 avec le succès phénoménal de Ghost, où elle donne la réplique à Patrick Swayze et Whoopi Goldberg.

Après ça, tout s’accélère : Des hommes d’honneur avec Tom Cruise, Harcèlement avec Michael Douglas, Les Amants du nouveau monde avec Gary Oldman, La Jurée, Striptease… Elle devient l’une des actrices les plus populaires et mieux payées.

demi moore patrick swayze ghost
Une génération a découvert la poterie

Ce succès fulgurant a évidemment été accompagné de quelques accidents de parcours, du moins aux yeux de l’industrie. Parmi les plus connus : le film de 1997 À armes égales (G.I. Jane en version originale), réalisé par Ridley Scott, qui a été un échec cinglant au box-office, en plus de lui attirer quelques moqueries.

Mais dans les colonnes d’Interview Magazine, en août 2024, Demi Moore continue à défendre le film.

« J’ai adoré travailler avec Ridley sur À armes égales. C’est probablement l’une de mes expériences préférées. Et encore une fois, un exercice très physique qui m’a poussé très loin de ma [zone de confort]. »

Ridley Scott = Alien = femme crâne rasé = Demi Moore (tout est lié)

ACTION WOMAN

Demi Moore explique aussi qu’un tel rôle était particulièrement excitant pour elle, dans les années 90 :

« Étant donné la génération dont je viens, je voulais vraiment trouver un film d’action, et j’ai eu l’impression que les réactions étaient polies, mais comme si on me prenait pour une folle. (…) Et puis j’ai vu avec la nouvelle génération d’actrices que le monde des films d’action s’ouvrait à elles, et c’était exaltant et inspirant de voir les choses changer. »

Que Demi Moore continue à défendre À armes égales n’est pas anodin. Le film, qui raconte l’histoire fictive de la première femme à suivre une formation aux opérations spéciales, a été très mal accueilli à sa sortie en 1997. En plus d’être un gros échec au box-office (48 millions de dollars de recettes pour un budget de 50 millions), il lui a valu le Razzie Award de la pire actrice, sachant qu’elle venait de faire les gros titres avec son salaire mirobolant pour Striptease.

Pas envie de trop l’embêter quand même…

Demi Moore avait déjà défendu À armes égales par le é, notamment dans l’émission d’Howard Stern en 2023, notant que l’expérience se rapprochait physiquement de celle de véritables soldats :

« C’était hardcore. Bien sûr, notre entraînement était modifié, mais on avait aussi de vraies grosses scènes […]. Harry Humphries, notre consultant, m’a dit : « Vous savez, vous n’êtes pas vraiment obligée de faire tout ça. » Et j’ai pensé : « Si je ne le fais pas, je ne le mériterais pas. » Vous savez, le respect. Je jouais un officier. »

Au moins cette scène est culte

En 2009, chez W Magazine, elle parlait aussi du mauvais accueil du film de Ridley Scott et de son omniprésence médiatique (son crâne rasé était l’un des grands sujets de discussion, tout comme les nombreuses rumeurs sur ses caprices) :

« Je pense que c’est parce que j’avais été payée 12 millions pour faire Striptease. En un sens, Striptease était un film où les femmes avaient l’impression que je les avais trahies. A armes égales est un film où les hommes avaient l’impression que je les avais trahis. Donc l’attention s’est portée sur ce salaire. »

Dans tous les cas, alors que beaucoup d’acteurs et actrices se moquent régulièrement de leurs échecs, Demi Moore reste du côté du film À armes égales. Pour la retrouver dans un premier rôle extraordinaire, il faudra attendre la sortie de The Substance le 6 novembre 2024.

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cidjay
cidjay
il y a 9 mois

Moi, j’avais plutôt apprécié G.I. Jane ! Pas un grand film, mais c’est pas une daube non plus.
et Demi Moore reste belle, même avec les cheveux rasés.

batmalien
batmalien
il y a 9 mois

Critiquer le film d’accord, mais critiquer la prestation de l’actrice qui se donne à fond dans l’incarnation de son rôle, je ne comprends pas. Par contre si G.I. Jane (sacré titre) n’a pas tué sa carrière, c’est tout comme. Elle a fait quoi de regardable depuis 1997 ? Bref, hâte de voir The Substance, en espérant que le film soit bon.

Toms
Toms
il y a 9 mois

Actrice emblématique des 80/90, et un 1er Come back en 2003 pour Charlie Angels 2 film insipide mais des qu’elle apparaît en + d’éteindre les actrices + jeune du casting elle rappel qu’elle a un charisme rare et des yeux magnifique ! Qu’elle est dit oui a The Substance montre qu’elle est audacieuse et le choix semble payer , quand le film va sortir son nom sera sur toutes les lèvres .

des-feves-aux-beurres-et-un-excellent-chianti
des-feves-aux-beurres-et-un-excellent-chianti
il y a 9 mois

Tout comme moi, Will Smith trouve le film moyen