L’intervention de Blake Lively a transformé la fin du Shawn Levy, qui aurait pu être pire encore.
Deadpool & Wolverine a tellement tout défoncé au box-office (1,3 milliard de dollars de recettes, un record pour un film classé R) qu’il est probable que Ryan Reynolds prenne encore plus de place à Hollywood et peut-être même au sein du MCU. Après la tentative ratée dans X–Men Origins: Wolverine, le comédien a su imposer son personnage de mercenaire immortel et impertinent au cinéma et a tellement mis de son ADN dedans qu’il semble aujourd’hui impossible de lui arracher.
Le succès de Deadpool, c’est lui. Et si on doit décider ce que deviendra le héros, il faudra toujours er par lui. Enfin par lui, ou par sa femme faire revenir la X-Men Storm, jouée par Halle Berry). Et si la fin du film est ce qu’elle est, ce serait apparemment aussi de son fait.
Merci Madonna
Si du dénouement de Deadpool 3, il ne vous reste que Like a Prayer (la meilleure chanson de Madonna) en tête, vous avez peut-être conservé un souvenir du film presque affectueux. Avec du recul, la conclusion du long-métrage ne casse pas trois pattes à un canard. Mais sachez qu’elle aurait pu être encore plus expédiée et donc encore moins mémorable.
Et si on a heureusement un peu plus d’émotion à la fin de ce Deadpool & Wolverine, c’est grâce à l’intervention salvatrice de Blake Lively dans le processus. Le réalisateur Shawn Levy et Ryan Reynolds ont ainsi révélé, lors des commentaires audio du film Deadpool & Wolverine (relayés par Games Radar), que la fin du blockbuster a été entièrement revue après avoir discuté avec celle-ci.

Lady Deadpool à la rescousse
Dans la version initiale du dénouement, Deadpool et Wolverine sauvaient le monde sans que leur survie ne soit jamais remise en question. La scène se concluait sans ambiguïté sur leur succès. Cependant, des reshoots auraient permis d’ajouter un peu de tension, comme l’explique Shawn Levy :
« Il faut rendre à Blake ce qui lui revient. Au départ, il n’y avait pas de suspense : la salle des machines explosait et nos héros survivaient. Mais Blake nous a dit : « Vous savez, j’ai suivi tout le film avec vous. Je veux ressentir la peur de les perdre. Laissez-nous vivre ce moment de suspense, pour que leur retour soit plus triomphant et viscéral. »

Il n’aura fallu qu’une demi-journée de tournage pour arranger cette fin et proposer quelque chose d’un peu plus savoureux pour le spectateur qu’une simple victoire facile du duo de mutants. Il reste toutefois à rappeler que Ryan Reynolds comme Blake Lively sont tous deux très habiles pour soigner leur image et faire valoir leur importance dans la réussite d’un film.
Que cette anecdote soit vraie ou exagérée, il est intéressant de constater qu’elle met en avant le couple (ici via l’intuition de Lively que Reynolds a suivi immédiatement) comme un élément décisif dans le succès final du long-métrage. De là à dire que Reynolds fait aussi bien la pub de son duo avec Blake Lively que celui de ses films, il n’y a qu’un pas.
Ils sont devenus inables ces deux là