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L’arrêt potentiel de l’émission de critique Le Cercle est une énième preuve de l’état inquiétant de la critique de cinéma. Décryptage vidéo.
La critique de cinéma est-elle en danger ? Le 27 mai 2025, Télérama a annoncé l’arrêt probable du Cercle sur Canal+, l’une des dernières émissions de critique à la télévision. Le symbole est fort, surtout dans un monde où les espaces de débats et d’analyse de la presse culturelle diminuent au profit de l’influence et de la promotion.
On parle beaucoup de Tiktok et plus généralement de la rapidité accrue de formats qui ne permettent plus le développement, mais le format est moins le problème que les méthodes qu’en tirent les studios et les distributeurs pour valoriser le marketing de leurs films et un narratif de plus en plus contrôlé.
Ce qui pose la question : quelle est réellement la place de la presse et de la critique ? Antoine avait envie de revenir sur cette situation alarmante tout en la nuançant, puisqu’elle concerne Ecran Large, et surtout les spectateurs.
Le Cercle / Studio Canal , la Bollorisation se sent dans le malaise ambiant , c’est le ressenti pr moi
Telerama rien que le nom fait fuir mais pardon c’est un cliché en soit ce magazine a subi une refonte totale il ya longtemps aujourd’hui c’est axé culture et vrai journalisme comme sur l’ambiance G des médias français, musique, ciné ect c’est top et accessible
Telerama… Rien que le nom fait fuir beaucoup de personnes. La critique artisitique est souvent associée à une idée elitiste, à tort ou à raison, mais ça reste le ressenti général.
Et puis quand même, je pense qu’il y à sentiment de défiance, comme un parallèle à la politique : « M’en fous de ces bobos de gauche qui donnent leur avis entre eux sur ce qui doit etre bien ou pas bien, subventionnent avec l’argent public des films d’auteur chiants ou des comédies pourries qui font 5 spec/séances et qui disent comme à Cannes que la guerre c’est bas bien avant de rentrer dans leur chambre du Martinez à 1000 € la nuit ».
Voilà ce que je lis, entend aussi. Y’à de la méconnaissance, du faux et du vrai là-dedans selon de quel bord tu es. Et la tendance est clairement à droite. Voire très à droite… Je pense que ça joue le côté » arrêtez de me dire ça c’est bien, ça c’est pas bien, faut penser comme ça : »
De moins en moins fan du Cercle car c’était vraiment trop élitiste, mais c’est quand même a déplorer.
Je n’ai pas encore regarder la vidéo, peut être que vous en parlez mais:
Lorsque vous relayez les twittos de pseudo critiques pour les premiers avis, est-ce que vous ne rentrez pas dans le jeu de ces faux critiques de cinéma en les publiant? Ont-ils réellement leur place sur votre site?
Ça pullule de partout sur YouTube. Surtout des couillons qui font des critiques à chaud pour avoir la primeur des commentaires, de likes, des vues. Et souvent on va se mentir, ce sont des avis, et non des critiques. Il y a que deux trois gars qui surnage dans cette océan de déchets.
Autre chose. Je trouve que l’on a perdu le côté critique pour TOUS les films. Ou en tout cas, on ne sait plus apprécier après exemple un blockbuster pour ce qu’il est. A part Mad movies, Écran Fantastique et vous, il y a beaucoup trop d’ elitisme. Je ne me retrouve plus dedans alors que j’apprécie toute sorte de film.
Dernier point, et je parle pour moi, c’est le prix de la presse. J’adorais acheter mon mad, mon Ecran, les ciné Live voire première. Étant dans la vie active, essayant de dre les deux bouts, je ne dois me contenter que de vous et des rares bons de youtube.
Force et honneur à vous.
Vu la philosophie des films à critiquer du moment, je me doute que la tâche, la tournure est difficile malgré le talent d’écriture indéniable que vous avez ici. Quand, je lis une critique cinéma sur un film de super-héros, je (me) trouve cela un tantinet ridicule: « Il a une puissance d’un million de soleils, référence Thunderbolts »… Le cinéma fait de moins en moins réfléchir. Tout est basé sur le sensationnel.
Bon plaidoyer.
J’ajouterais que ça a commencé il y a bien longtemps déjà (avec le déclin de la presse papier) et que ça touche à peu près toute la culture (la critique musicale est bien sinistrée aussi).
De plus, comme vous le faites remarquer les artistes ont aussi une lourde responsabilité dans l’équation. Entre les financiers (productions, publicité, etc) et la presse (qui ne vit plus de ses lecteurs), les artistes ne veulent plus exister publiquement en dehors de leurs œuvres. Ils ne donnent plus rien généreusement, préfèrant une promotion scriptée famélique et consensuelle. Les uns sont devenus maîtres chanteurs, les autres des clients avares; quelles possibilités reste-t-il pour la critique ?