L'utilisation de certaines technologies dans Robin Wright ne plaît pas à tout le monde et crée encore le débat sur l'IA.
Après les échecs successifs de Bienvenue à Marwen, Sacrées sorcières et Pinocchio, Robert Zemeckis espérait sans doute retrouver l'approbation de la presse avec Here. Malheureusement, ce fut tout le contraire pour le cinéaste, en tout cas outre-Atlantique, où le film s'est fait étriquer par les critiques en affichant une triste moyenne de 40/100. Pire encore, Here a été un énorme flop au box-office avec seulement 12 millions de dollars récoltés pour un budget de 60 millions.
Malgré tout, le film a d'ores et déjà son petit fan-club (notamment en ), où une bonne partie de la presse et des spectateurs l'ont soutenu contre vents et marées. Il faut dire que Here, racontant la vie depuis le même angle de vue sur des millions d'années, est une expérience ultra-novatrice dans le paysage cinématographique actuel. Pour se faire, Robert Zemeckis a expérimenté (encore) avec de nouvelles technologies, dont l'intelligence artificielle, ce qui crée inévitablement une petite polémique à Hollywood.
Pour son 22e film, Robert Zemeckis a en effet eu recours à l'intelligence artificielle générative, c'est à dire une IA capable de générer des images. Elle a ainsi été utilisée pour rajeunir ou vieillir les personnages durant le film, à l'instar de Tom Hanks et Robin Wright, que l'on suit de leur adolescence jusqu'à leur sénilité. Comment ça fonctionne ? Le studio d'effets visuels Metaphysic, qui s'est chargé de cet aspect, a regroupé des millions d'images provenant de films, d'interviews et d'archives personnelles sur les acteurs pour donner un maximum d'informations à l'IA.
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je pense que l’on a déjà déé les 40% d’usage de l’IA générative par des professionnels du cinéma (ne serais-ce que pour les notes d’intentions des auteurs réalisateurs ou les mood boards des différentes équipes artistiques).
la boite de Pandore est ouverte et j’ai malheureusement peur que b d’entre nous s’en retrouve perdant…
je pense que l’on a déjà déé les 40% d’usage de l’IA générative par des professionnels du cinéma (ne serais-ce que pour les notes d’intentions des auteurs réalisateurs ou les mood boards des différentes équipes artistiques).
la boite de Pandore est ouverte et j’ai malheureusement peur que b d’entre nous s’en retrouve perdant…