Ce n’est un secret pour personne que la saga Alien fait régulièrement référence à la mythologie grecque, quitte à s’en inspirer parfois largement. C’est aussi le cas d'Alien : Romulus de Fede Álvarez, qui se tourne vers la mythologie romaine et ne porte pas le nom du fondateur de Rome pour rien. Petite analyse d’un titre bien choisi.
Lors de la sortie d’Alien : Romulus, plusieurs membres de la rédac attendaient beaucoup du film, que ce soit par adoration aveugle de la saga ou grâce aux premières images diffusées. Plusieurs se méfiaient aussi, parois pour les mêmes raisons. Les avis de l’équipe furent aussi divisés que ceux du public, entre les personnes conquises, comme Antoine ou Déborah qui ont proposé les critiques écrite et vidéo du film, et les personnes catastrophées, comme Geoffrey (qui veut qu’on arrête de toucher à son xénomorphe chéri).
Grosse prise de risque : ici, on va tout simplement accepter que le film a des qualités et des défauts.
Mais le sujet de cet article sera surtout de s’attarder sur un élément en particulier du film de Fede Álvarez qui est son sous-texte mythologique, résumé dans son titre. Explication de pourquoi “Romulus”.

Mise en (mini-)bouche
Si je vais parler à la première personne dans cet édito, nouveau format qui permet de s’exprimer d’un point de vue plus personnel comme l’a précédemment fait Geoffrey, c’est parce que je peux difficilement ignorer les liens entre la réflexion que je vais produire ici et le travail que j’ai déjà pu faire hors Ecran Large sur cette question.
Parmi les personnes qui nous lisent, certaines savent peut-être que je tiens par ailleurs une chaîne YouTube et Twitch appelée Demoiselles d’Horreur, sur laquelle je propose des critiques et analyses centrées sur les films d’horreur portés par un personnage féminin. Ceci sera donc le prolongement d’une analyse consacrée à Ripley parue sur ma chaîne personnelle en 2021, et d’un stream critique consacré à Romulus la semaine de sa sortie en salles. Ces précisions faites, attaquons.

S’il y a bien une chose qui me chagrine dans les suites faites au premier Alien, avant le retour de Scott avec Prometheus et Covenant, c’est bien l’abandon total du sous-texte mythologique qui, selon moi, fait du premier opus un chef-d'œuvre. Il est vrai qu’à l’époque, la référence était moins tartinée dans la figure du public puisqu’aucun nom grec ou romain ne venait faciliter l’identification de thèmes mythologiques dans l’histoire.
Ce qui ne veut pas dire que la chose n’avait jamais été relevée à l’époque, mais disons que c’est avec l’arrivée de Prometheus, de son titre évocateur et de sa réécriture pas très subtile du mythe de la création de l’homme, qu’il est devenu difficile d’ignorer la chose. Pourtant, le mythe de Prométhée était déjà fondamental dans le premier Alien. C’est toute la démonstration de ma vidéo, dont je ne vais pas retranscrire l'entièreté ici, mais au moins l’essentiel qui permettra de mieux comprendre le cas Romulus.

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Pour le coup je suis vraiment en désaccord. J’ai été très déçu par ce film qui ressemble plus à une attraction à thème qu’à une oeuvre. Tout ce fan service ma laissé exangue! Chouette chronique cela dit 🙂
Soit c’est la raison du titre, soit il fallait juste un titre en 7 lettres pour le 7ème film.
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Le 8ème film s’appellera donc ALIEN: RECYCLES, comme ça il y aura 8 lettres et les intentions du films seront plus honnête ♻️
C’est vraiment en marge de l’article, mais il vient d’ou le running gag « on vit dans une société » ? j’arrive pas à trouver et je le vois souvent (comme dans cet atircle)
J’ai l’impression d’avoir loupé un truc..
Le titre aurait pu être ALIEN EXODUS , l’histoire c’est RAIN et ces amis qui veulent quitter cette planète .
Bravo Judith, édito hyper interessant, j’aime beaucoup ce format et ce type d’analyse!