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Air Force One : Harrison Ford, le président plus dangereux que Liam Neeson

Par arnold-petit
12 janvier 2023
MAJ : 21 mai 2024

Harrison Ford en président des États-Unis face à Gary Oldman et des terroristes russes dans l’avion le plus sûr du monde. Bienvenue à bord d’Air Force One.

Air Force One : photo, Harrison Ford

Avant que Aaron Eckhart et Morgan Freeman soient secourus par Gerard Butler dans La Chute de la Maison-Blanche et ses suites, que Jamie Foxx et Channing Tatum retournent Washington dans White House Down, Air Force One.

Nanar de luxe pour certains, film culte des années 90 pour d'autres, le long-métrage réalisé par Wolfgang Petersen est un bien étrange objet qui aurait pu s'écraser au fond de l'océan sans le talent du réalisateur allemand et reste un divertissement avec pas mal de choses à raconter derrière ses explosions et fusillades. Alors, installez-vous confortablement, redressez votre tablette, attachez votre ceinture et embarquez pour un vol explosif à bord de l'avion le plus sûr du monde, sauf dans ce film.

 

photo, Harrison FordJohn McLane ? John Rambo ? John Matrix ? Non, John Marshall


DIE HIGH

En 1997, Wolfgang Petersen se retrouve avec un script intitulé Air Force One entre les mains, écrit par un scénariste encore inconnu, Andrew W. Marlowe, qui enchaînera en signant le scénario de La Fin des temps et d'Hollow Man, l'homme sans ombre, puis créera la série Castle (avant de retomber dans l'oubli et de vainement retenter sa chance avec Take Two : Enquêtes en duo et la nouvelle série The Equalizer).

Depuis Le Bateau, parangon du film de sous-marin, le cinéaste allemand s'est solidement installé dans le paysage hollywoodien, d'abord avec L'Histoire sans fin (auquel on a aussi consacré un dossier plein de nostalgie ici), puis avec d'autres productions américaines comme Enemy ou Troubles, mais surtout grâce à Dans la ligne de mire.

Un thriller politique avec Clint Eastwood en agent des Services Secrets qui doit protéger le président des États-Unis d'une attaque de John Malkovich et un joli carton au box-office (102 millions de dollars de recettes à domicile et presque 177 millions à l'international pour 40 millions de budget, hors inflation) qui lui a permis de confirmer sa réputation et de faire Alerte, qu'on considère comme un des meilleurs films catastrophe (genre dont il deviendra une référence avec En pleine tempête, dont on a aussi parlé avec affection ici, et Poséidon).

 

photo, Harrison FordLa personne que vous essayez de dre n'est pas disponible, merci de laisse un message après le bip sonore

 

Autant le dire tout de suite, à première vue, Air Force One ressemble à un modèle de propagande pro-américaine, qui va toujours plus loin dans l'abus, au détriment des règles de logique ou de crédibilité (et Wolfgang Petersen le reconnaît lui-même dans la dernière partie du commentaire du film).

Un groupe de nationalistes russes parvient à détourner Air Force One et le président des États-Unis resté à bord élimine les terroristes pour sauver sa famille et l'équipage, retenus en otage. Rien que le pitch de base réclame une suspension d'incrédulité totale de la part du spectateur et le film dée toutes les craintes ou les espérances de celui ou celle qui le regarde de façon aussi improbable que spectaculaire, avec un patriotisme exacerbé.

 

photo, Glenn CloseCrise à la Maison-Blanche

 

Comme ses prédécesseurs que sont Piège en haute mer, Cliffhanger : Traque au sommet (qu'on a aussi parlé par là), le scénario reprend plus ou moins la structure de Piège de cristal, mais dans un avion cette fois. Tout est largement prévisible et le récit suit un chemin aussi balisé qu'une piste d'atterrissage.

Il y a de l'action, de l'émotion, un héros courageux et intelligent, des personnages secondaires sympathiques et/ou détestables, une première dame forte et sensible, une fillette adorable, un traître... Comme dans Cliffhanger : traque au sommet, le film propose une séquence de tyroliennes entre deux avions, des fusillades, exactement tout ce qu'on attend de lui, et même plus encore.

 

photoIL VEUT QUOI CHRISTOPHER NOLAN ?

 

Y-A-T'IL UN PRÉSIDENT DANS L'AVION ?

Et pourtant, en dépit de son scénario totalement invraisemblable et attendu, Air Force One est loin d'être un navet ou même un nanar de luxe, contrairement à ce qu'indique sa fiche sur Nanarland et certaines critiques, et il le doit essentiellement à Wolfgang Petersen. Avec cette histoire, le réalisateur allemand retrouve tout ce qu'il affectionne et l'a porté aux nues, mais lui donne aussi l'opportunité de faire son film d'action à gros budget, son blockbuster hollywoodien de l'été, avec la plus grande figure américaine possible et dans un environnement aussi hostile que les profondeurs des océans.

Les longs couloirs de l'avion présidentiel rappellent bien évidemment le sous-marin U-96 dans lequel Jürgen Prochnow et les soldats allemands sont enfermés dans Le Bateau. L'atmosphère et les conversations téléphoniques entre la vice-présidente et le chef des nationalistes évoquent directement les appels entre Clint Eastwood et John Malkovich dans Dans la ligne de Mire.

 

photo, Gary OldmanBonjour, c'est pour un général despotique, s'il vous plaît, à emporter

 

Et encore une fois, le cinéaste déploie toute sa maîtrise en termes de mise en scène et de scénographie pour emballer un divertissement aussi plaisant qu'efficace. Au milieu des espaces clos et exigus, la caméra du cinéaste se balade avec virtuosité entre les décors plus que réussis de Jerry Goldsmith, patriotique, héroïque, extraite directement de l'ADN même des États-Unis comme le décrit Jeremy Jahns sur sa chaîne YouTube.

En plus de sa réalisation irable, Air Force One peut aussi compter sur son fabuleux casting pour échapper à la catastrophe aérienne. À l'origine, Andrew W. Marlowe a écrit le scénario pour Kevin Costner, mais indisponible au moment du tournage, c'est lui qui a suggéré le nom d'Harrison Ford à Wolfgang Petersen. Après Han Solo et Indiana Jones, l'acteur s'était tourné vers le cinéma d'action en incarnant Jack Ryan dans Jeux de guerre et Danger immédiat, puis avec Le Fugitif et en réapparaissent ensuite aux côtés de Brad Pitt dans Ennemis rapprochés, après un an sans tourner. Autant dire que le rôle lui est apparu comme une aubaine et qu'il était taillé sur mesure pour ses 54 ans et sa belle gueule.

 

photo, Harrison Ford, Andrew DivoffIron Fist

 

Charismatique à en crever (comme toujours), il balance son discours contre le terrorisme avec la même gravité que s'il annonçait sa retraite et libère sa famille en brisant la nuque des terroristes avec panache, simplement armé de son courage, son patriotisme et ses poings, incarnant toutes les belles valeurs des États-Unis d'Amérique.

Impliqué sur le tournage, l'acteur a participé à la réécriture du script et l'élaboration des chorégraphies. Il a aussi réalisé toutes ses cascades et donné de sa personne sur plusieurs scènes, notamment une où Gary Oldman le frappe vraiment au visage lors de leur première rencontre à l'écran. Elle a été refaite 13 fois et lui a laissé des marques et un léger oeil au beurre noir le lendemain, obligeant le réalisateur à le filmer autrement quelque temps, en évitant les gros plans ou en le cadrant de dos.

 

photo, Gary OldmanUn regard qui continue encore à traumatiser le cinéma

 

Gary Oldman est flamboyant dans le rôle du méchant (comme toujours) et vole la vedette à Harrison Ford dans chacune de leurs scènes. Avec son calme inquiétant et ses brusques explosions de rage, il incarne un parfait salaud, sadique, fanatique, hystérique, qu'on adore détester à la seconde où il apparaît à l'écran.

Tout un parterre de gros noms est également présent pour les rôles secondaires : Glenn Close en tête dans le rôle de la vice-présidente, auquel elle donne tout son poids.

Wolfgang Petersen n'était pas certain que l'actrice accepte un aussi petit rôle alors Harrison Ford a directement été lui demander pendant un dîner dans le Wyoming (où ils habitent tous les deux) pendant lequel se trouvait aussi un certain Bill Clinton. Ayant appris l'existence du film et l'idée d'y faire apparaître une femme vice-présidente, le président des États-Unis a encouragé le choix du réalisateur pour Glenn Close et même contribué pleinement à l'élaboration du projet. Il faudra quand même attendre presque 25 ans pour que Kamala Harris s'installe au Number One Observatory Circle.

 

Photo Glenn CloseSi c'est Bill qui l'a dit...

 

Enthousiaste de voir un tel film autour du président des États-Unis au cinéma (en espérant sans doute qu'il pourrait en profiter d'une quelconque manière), Bill Clinton a invité Wolfgang Petersen, Harrison Ford, le directeur de la photographie Michael Ballhaus et le chef décorateur William Sandell à bord du véritable Air Force One pour une visite guidée. Ce qui les a bien aidés pour les repérages, les cadrages et la reconstitution de l'avion en studio. Tous les chasseurs, Humvees et autres véhicules de l'armée présents dans le film n'ont strictement rien coûté, comme le révèle le réalisateur dans le commentaire, en se gardant bien de dévoiler pourquoi la base d'Ohio a été aussi cordiale avec eux.

Aussi paradoxal que ça puisse être, sachant que le film montre le président américain en train d'affronter des terroristes qui ont détourné Air Force One, Wolfgang Petersen était extrêmement attaché au réalisme et à l'authenticité. En dehors de Gary Oldman, tous les terroristes sont d'origine russe. Plusieurs experts dans des domaines aussi variés que l'aéronautique, les armes à feu ou la négociation dans les prises d'otages ont été amenés sur le plateau en tant que conseillers ou assistants techniques.

Un 747 a été loué et repeint pour le tournage, une gigantesque maquette a été construite pour les séquences de vol et la grande majorité des plans sur la base aérienne ont été réalisés dans des conditions réelles. Certains détails comme la plateforme arrière ou la capsule d'éjection ont été rajoutés parmi les caractéristiques de l'appareil, mais hormis quelques pièces agrandies pour les besoins du film, l'avion est une réplique fidèle d'Air Force One. Et au-delà de la reconstitution, Air Force One est aussi un film politique ionnant pour son époque, et encore plus avec le recul.

 

photoAir Force One ou presque


LES PLEINS POUVOIRS

Bien qu'il soit intrinsèquement un film d'action plus qu'un thriller politique, comme le confirme l'escalade de la tension jusqu'au climax explosif, Air Force One parvient à subtilement glisser une réflexion fascinante concernant la présidence américaine, le culte de personnalité autour de la figure du président américain et la politique interventionniste des États-Unis, sans l'aborder frontalement ou être un film politique pour autant, et ce dès le début comme l'explique en détails le journaliste Scott Mendelson dans un article de Forbes.

Alors qu'un groupe de Navy SEALS s'infiltre dans la demeure du général Radek (Jürgen Prochnow) au Kazakhstan pour l'enlever en pleine nuit, la brutalité et la violence sont présentées de la même façon que quand les nationalistes massacrent des agers et des agents des Services Secrets en prenant le contrôle de l'avion plus tard ou lorsqu'Harrison Ford tue ensuite les preneurs d'otages les uns après les autres. L'impact est forcément plus viscéral, puisqu'il s'agit de civils abattus dans un avion, mais le film n'émet aucun jugement moral et dépeint les actes avec les mêmes effusions de sang.

Le discours d'Harrison Ford à Moscou concernant la politique étrangère des États-Unis et la guerre menée au terrorisme au nom de la liberté était presque prémonitoire du deuxième discours d'investiture que George W. Bush. a prononcé pour sa réélection en 2005. Le président John Marshall (Harrison Ford) ayant agi pour empêcher Radek de mettre la main sur des armes de destruction massive dans le film, le parallèle avec la politique américaine après les attentats du 11 septembre et la guerre d'Irak est encore plus troublant.

 

Photo Harrison FordEntre George H. W. Bush et Bill Clinton

 

La personnalité étoffée du méchant russe incarné par Gary Oldman prouve également que le film n'est pas qu'un simple actioner bourrin. Même s'il se met à hurler hystériquement à certains moments, il est lui aussi un patriote convaincu, qui se bat pour une idéologie et s'émeut lorsqu'il entend l'Internationale retentir dans les haut-parleurs de l'avion en repensant à la Russie avant l'éclatement du bloc soviétique.

Face à la première dame, qui lui reproche d'avoir tué une femme désarmée, il lui répond par la guerre du Golfe et l'hypocrisie des États-Unis, qui prétend combattre pour la liberté, mais sert ses intérêts, politiques et/ou commerciaux, parfois en bombardant des civils innocents avec des drones ("Vous qui avez abattu plus de 100 000 Irakiens pour économiser un dollar sur l'essence, vous croyez que vous allez m'apprendre comment faire la guerre ? J'interdis !", "Vous parlez comme si vous n'aviez rien à voir là-dedans. C'est votre faute tout ça. Cette infection que vous appelez "liberté", sans aucun but, sans aucun sens. Vous avez livré ma patrie aux gangsters, aux prostituées, vous avez volé, spolié tous mes frères, et il ne nous reste rien.")

 

Photo Harrison FordPourquoi t'es sur messagerie quand je t'appelle ?

 

À une époque où la présidence américaine s'est largement fondée sur la personnalité qui l'incarne, quasiment jusqu'au culte, le film interroge également sur le statut du président américain et ce qu'il représente au sein du pouvoir exécutif, opposant l'homme à l'institution.

Après le détournement d'Air Force One, John Marshall n'est plus capable de remplir ses fonctions de président des États-Unis. Le secrétaire à la Défense (Dean Stockwell) veut alors invoquer le 25e amendement de la Constitution américaine pour le destituer et que la vice-présidente (Glenne Close) prenne sa place selon la loi, mais celle-ci refuse de signer, préférant rester loyale envers Marshall et croire qu'il ne négociera jamais avec eux. Le film lui donnerait presque tort quand le président accepte presque instantanément de libérer Radek quand Gary Oldman menace de tuer sa famille et non plus des membres de son cabinet.

Au cours du film, plusieurs personnes se sacrifient pour protéger le président des États-Unis, à commencer par les agents des Services Secrets, puis les pilotes, qui "feront atterrir cet avion même si on en meurt", et d'autres personnages jusque dans les dernières minutes. En dehors de sa famille, dont il est le seul à se soucier, il n'y a que John Marshall qui importe et qu'il faut sauver, coûte que coûte.

 

Photo William H. MacyJerry Lundegaard à la rescousse

 

Avec Air Force One, Wolfgang Petersen épingle férocement tout le culte de la personnalité autour du président des États-Unis, "l'homme le plus puissant du monde libre" comme il a longtemps été présenté. Ce patriotisme exacerbé camoufle en fait un patriotisme à la carte, une perte de repères et de valeurs idéologiques de la part du peuple américain, prêt à accepter n'importe quelle politique étrangère selon qui l'incarne et comment.

Les États-Unis sont intervenus militairement au-delà de leurs frontières au cours des mandats de tous les présidents américains du XXIe siècle, parfois de façon douteuse comme l'a révélée l'Histoire, mais seulement certains d'entre eux ont été moralement condamnés par l'opinion publique, tandis que d'autres profitent encore d'une bonne image.

À ce niveau, le président John Marshall est un modèle : bon mari et père de famille, vétéran du Vietnam, brave et patriotique, progressiste et conservateur, un américain pure souche qui aime sa femme et sa fille et apprécie d'avoir un moment pour regarder un match de football américain. Et pourtant, sa politique étrangère est franchement problématique pour toutes les questions d'unilatéralisme et de souveraineté dans les relations internationales qu'elles soulèvent.

 

photo, Wendy CrewsonWendy Crewson, une perfection de première dame

 

La métaphore de John Marshall qui reprend littéralement le contrôle d'Air Force One est suffisamment évocatrice et lorsque la vice-présidente déchire la feuille de destitution, elle ne fait que confirmer ce que ce film d'action bien réalisé et ultra-patriotique distille en filigrane derrière sa prise d'otages et ses explosions : le président des États-Unis est plus grand que le pouvoir qu'il représente ou que la nation elle-même.

Et qu'il soit é à côté ou qu'il l'apprécie, le public s'est quand même largement déplacé en salles, puisque le film a parfaitement rempli son rôle de blockbuster de l'été et remporté un immense succès, avec quasiment 173 millions de dollars de recettes à domicile et plus de 315 millions à travers le monde pour un budget de 85 millions (hors inflation) et des critiques globalement positives à l'époque. Le film a également décroché deux nominations aux Oscars, dans les catégories meilleur mixage de son et meilleur montage, mais Titanic est venu gâcher la fête et tout rafler.

Depuis, personne ne sait vraiment s'il faut le ranger dans les excellents nanars ou les films d'action un peu moyens des années 90, mais tout le monde s'accorde à peu près pour ettre qu'il a marqué les années 90, la vision du président américain au cinéma et la filmographie de Wolfgang Petersen et Harrison Ford (Gary Oldman et Glenn Close sont souvent oubliés, à tort).

 

photoCaptain America


Dans tous les cas, Air Force One est un film absolument ionnant pour tout ce qu'il raconte, implicitement ou explicitement. Et peu importe qu'il donne envie de chanter l'hymne américain devant la bannière étoilée, de considérer n'importe quelle personne avec un accent russe comme un ennemi de la démocratie et de se dire que le deuxième amendement est peut-être une bonne chose, surtout quand on est le président des États-Unis et que des terroristes ont pris Air Force One en otage. Il le fait bien.

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Luke
Luke
il y a 1 année

ping @Elisa123

Ray Peterson
Ray Peterson
il y a 2 années

Assez d’accord avec les 2 derniers commentaires, je rajouterais cependant que Harrison Ford est formidable dans K19. Je l’aime bien aussi dans Apparences de Zemeckis qui vaut plus comme un film exercice de style de la part de Zemeckis. Et en effet, The Postman mérite grandement d’être réhabilité. Kevin Costner je t’aime!

Naan
Naan
il y a 2 années

@的时候水电费水电费水电费水电费是的 Hocine

Complètement d’accord avec toi en ce qui concerne Harrison Ford !

HS : The Postman est un grand film ! On sous-estime beaucoup trop le Kevin Costner réalisateur.

Hocine
Hocine
il y a 2 années

Air Force One avait d’abord été destiné à Kevin Costner: celui-ci occupé par le projet de Postman, aurait proposé de er son tour et de libérer le projet Air Force One, à condition d’être remplacé par Harrison Ford. Je crois que c’est une anecdote qui a été plusieurs fois racontée par Harrison Ford dans des interviews, profitant de ces occasions pour remercier Kevin Costner. Air Force One reste le dernier véritable succès commercial d’Harrison Ford, hors franchises bien entendu. Sans être un film transcendant, Air Force One est un honnête divertissement, qui vaut surtout pour sa distribution artistique. Wolfgang Petersen avait fait beaucoup mieux avec Dans la Ligne de Mire, film sorti en 1993, la même année que Le Fugitif, qui reste à mon sens, le dernier grand film avec Harrison Ford.

Naaan
Naaan
il y a 2 années

Nanar (sans le « de luxe ») !

Bob
Bob
il y a 3 années

@Sylvinception @Jayjay

Le plus drôle, c’est que sans lire l’article, vous ne saurez jamais à quel point vous êtes à côté de la plaque…
Changez rien, les gars ! 😀

Kyle Reese
Kyle Reese
il y a 3 années

J’avais beaucoup aimé â l’époque malgré les invraisemblances surtout grave à Ford mon acteur préféré de l’époque et Oldman qui n’a cessé de monté depuis sa révélation pour moi dans True Romance et Léon. Il n’a jamais déçu.

Jayjay
Jayjay
il y a 3 années

@sylvainception: c’est un cancer sur ce site, réhabiliter la moindre m***** (d’enfance ?) irregardable au 1er degré. Et porter aux nues aussi le premier dtv qui e, un dtv reste un dtv hein

Crash to Come
Crash to Come
il y a 3 années

je l’ai vu au cinoche en son temps, je ne l’ai pas revu depuis , et çà risque pas,
le crash final en cgi de l’epoque était déjà assez moisi sur grand ecran, , quand on regarde çà sur YT, les retines saignent

sylvinception
sylvinception
il y a 3 années

« qui aurait pu s’écraser au fond de l’océan sans le talent du réalisateur allemand »

Alerte 200e degré stagiaire Écran Large essayant de faire er un vulgaire dtv pour grand film.