Christophe Lambert est Tarzan dans Greystoke, le film de Hugh Hudson avec aussi Andie MacDowell et Ian Holm.
D'Tarzan et la cité perdue, le héros créé par Edgar Rice Burroughs a une place centrale dans l'imaginaire collectif, quasiment depuis la naissance du cinéma.
Parmi les dizaines d'adaptations, plus ou moins réussies et mémorables, Greystoke, la légende de Tarzan a une place de choix dans le coeur nostalgique de bien des cinéphiles. Retour sur ce film ambitieux, mené par Christophe Lambert, et fruit d'une production très compliquée.
LES HONTES DE LA JUNGLE
Quand Greystoke sort en 1983, c'est un succès. Le film au budget d'environ 30 millions en encaisse plus de 45 côté américain, et rayonne à travers le monde. Il décroche trois nominations aux Oscars, dont meilleur scénario et meilleur second rôle masculin. Il révèle Fortress. Et il reste encore aujourd'hui l'une des adaptations de Tarzan les plus connues, à force de multiples rediffusions à la télévision.
Mais derrière cette réussite populaire, il y a un enfer, avec des années de développement compliqué, un scénariste qui a renié le projet, une actrice redoublée en post-production, et un film largement tronqué par les producteurs.
Greystoke part d'une intention louable et naturelle : reprendre proprement en main le personnage d'Edgar Rice Burroughs, découvert dans le roman Tarzan seigneur de la jungle en 1912, et qui a sauté de liane en livre pendant tout le 20e siècle. Quand Warner Bros. récupère les droits du livre de Burroughs dans les années 70, Tarzan a été lessivé par des années de dérives et exploitations extrêmes.
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Au cinéma, depuis les années 20, il a eu droit à une quarantaine d'aventures aux titres dignes d'une collection Martine : Tarzan et le jaguar maudit... Parfois reprises des livres, parfois imaginées par des producteurs, ces multiples aventures sombrent dans la série B bas de gamme, avec un imaginaire réduit à peau de chagrin.
L'intention du producteur Chinatown, pour lequel il vient de remporter un Oscar.
Il n'y a pas encore de réalisateur, le projet titré Lord Greystoke est encore vaguement présenté comme une histoire profonde, mais l'équation semble parfaite. L'équipe veut revenir à la source, et l'intrigue reprend les grandes lignes du livre : le couple Greystoke échoue dans la jungle africaine à la fin du XIXe siècle, leur fils John Clayton leur survit et est élevé par de grands singes, Paul D'Arnot l'amène dans la civilisation, mais Tarzan décide finalement de revenir à la nature.
Tarzan tombé de l'arbre, bien bas
AVIS DE TEMPÊTE TROPICALE
À ce stade de sa carrière, le scénariste Robert Towne se découvre une envie : réaliser. Il expliquera à AV Club en 2006 : "J'ai pour la première fois eu cette envie de réaliser quand j'ai écrit Greystoke, qui n'est pas le scénario qui a été filmé. (...) J'ai réalisé d'un coup que j'avais écrit beaucoup de descriptions sans beaucoup de dialogue pour aller avec. J'avais atteint l'âge où j'ai réalisé que je ne pouvais pas simplement donner ça à un réalisateur et lui dire de ne pas tout foutre en l'air. C'était plein de descriptions, et c'est devenu évident d'une manière embarrassante que c'était ce que je voyais quand j'écrivais. Personne d'autre ne pouvait le voir, donc j'avais besoin de le réaliser."
En 1977, Towne est officiellement engagé pour filmer son scénario. Pendant que Greystoke se met en place, et pour s'échauffer avant un ambitieux Tarzan, il bascule sur ce qui sera son premier film comme réalisateur et scénariste : Manhattan de Woody Allen.
Au lieu de rassurer tout le monde, Personal Best va être un désastre, qui va directement impacter Greystoke. Parce que le tournage est mis en pause forcée par la grève des acteurs en 1980, le producteur David Geffen et Robert Towne trouvent une combine pour continuer en tant que production indépendante. Les deux hommes ont chacun leur version de ces petits arrangements : Geffen affirme avoir allongé trop d'argent à un Towne incompétent qui va faire grimper le budget jusqu'à 16 millions, et le réalisateur explique avoir été contraint à signer un contrat honteux, où il a dû notamment céder les droits de Greystoke.
Rien ne sert de courir, il faut abandonner à point
Towne expliquait à l'époque à The New York Times : "Greystoke était peut-être l'enfant que j'aimais le plus, mais j'étais enceinte de 8 mois de Personal Best, donc c'est celui que j'ai sauvé". Que Personal Best soit un échec en salles, n'arrange pas l'affaire. La relation entre Robert Towne et la Warner, maison de Greystoke, est détruite. Et sans surprise, ce sera le grand regret du scénariste et réalisateur, dont il a plusieurs fois reparlé depuis.
Dans tous les cas, la machine Tarzan ne s'arrête pas. Le studio engage Les Chariots de feu, son premier film de fiction, et un énorme succès qui lui a valu une nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur. L'ironie étant que ces glorieux Chariots suivent des athlètes se préparant aux Jeux olympiques... comme Personal Best.
Et comme un bordel n'arrive jamais seul, un autre procès a eu lieu autour d'un film concurrent sur Tarzan. La MGM développait en parallèle Tarzan, l'homme singe avec Bo Derek, présenté comme un remake de leur film des années 30, dont ils détenaient les droits. Les ayants droit de Burroughs ont donc attaqué la MGM.
Quand tu vois Hugh arriver à la place de Robert
LE CHARIOT DE LA JUNGLE
Warner Bros. venait d'acheter les droits de distribution américaine des Chariots de feu, et Hudson expliquait à The Hollywood Reporter en 2016 comment Greystoke est arrivé à lui : "Warner voulait absolument me faire faire un autre film. Ils voulaient un nouveau contrat avec moi. J'ai lu beaucoup de choses qu'ils avaient et j'ai choisi Greystoke, même si c'était à moitié fini. C'était une moitié de scénario quand je l'ai reçu. La première moitié était bien écrite, quoique très longue, et la seconde partie était juste esquissée."
Le studio donne neuf mois à Hudson pour tout reprendre et lancer la machine. Tout en préparant le tournage, il réécrit le scénario avec Michael Austin (Le Cri du sorcier), coupant quasiment la moitié du projet pour ne pas franchir la barre des 2h30 de film. En parallèle, Towne se détache totalement du projet et demande à être crédité comme P.H. Vazak : c'est le nom de son chien, et l'ultime cri de mépris à la face de studio. Qu'il soit finalement nommé aux Oscars pour le scénario, grand privilège dans le monde canin, a été la cerise sur ce gâteau moisi.
Dans un article promo du New York Times à l'époque, Hudson expliquait le coeur de l'histoire selon lui : "C'est à propos d'Adam et Eve, du jardin d'Eden. C'est sur la perte de l'innocence et le désir de l'évolution. Ce garçon est découvert par un Belge, d'Arnot, et on lui enseigne la langue. Jusque là il est satisfait, mais d'Arnot est le serpent du mythe. Il lui donne la parole, et à partir de là il est perdu. (...) L'histoire vous pousse à interroger comment la société vit, à mi-chemin entre les gorilles et les anges, rêvant de s'élever et venant pourtant d'en bas. C'est sur le combat entre l'inné et l'acquis, la nature et la culture." Avec une envie affichée : être plus proche de L'Enfant sauvage de Truffaut, que du célèbre Tarzan des années 30.
Le règne des muscles crédibles
Hudson était arrivé avec son producteur des Chariots de feu, David Puttman, mais très vite celui-ci s'en va, expliquant ne pas se sentir à la hauteur d'un projet si énorme. Le réalisateur, lui, pense que le studio ne lui a simplement laissé aucune place, afin de garder le contrôle des opérations.
Arrive alors le grand moment : choisir l'homme qui prêtera son torse à Tarzan. Le choix final se réduit à Julian Sands bien placé, et c'est le Français qui l'emporte après un ultime test dans un décor. Le cinéaste expliquait à l'époque au New York Times : "C'était essentiel de caster des inconnus pour Tarzan et Jane. Ils sont complètement innocents, et donc quelqu'un de nouveau est plus acceptable pour le public. Ils sont aussi la facette innocente de nous tous, et on doit pouvoir s'identifier. Donc Tarzan est ce qu'on peut tous être, si on avait vécu comme ça : léger, souple, utilisant tous ses muscles, mais pas super musclé comme un culturiste."
Lambert era deux mois au Texas, à assimiler les comportements des singes, puis six mois à s'entraîner pour gagner en muscle, dompter les lianes et devenir un gymnaste de la jungle.
Andie MacDowell, elle, n'est encore personne. C'est une mannequin sans expérience d'actrice, et Hugh Hudson la repère sur une couverture de magazine. Il veut une Jane brune, pour se démarquer des précédentes versions.
À noter que Hugh Hudson retrouve Ian Holm, déjà dans Les Chariots de feu, pour lequel il avait été nommé aux Oscars. Ralph Richardson complète le casting dans le rôle du grand-père Greystoke à moitié sénile, et sera nommé à titre posthume à l'Oscar du meilleur second rôle. Le film lui est dédié, puisqu'il est décédé en 1983, avant la sortie.
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LA PALETTE DES SINGES
Avec un budget d'environ 30 millions, Greystoke est un gros pari. Le tournage s'étale entre les décors naturels du Cameroun, pendant plusieurs mois (avec des décors construits sur place, des conditions évidemment difficiles, et une tribu de pygmées locaux qui joue face aux acteurs), et les studios d'Elstree, où une forêt est complètement recréée, afin de mieux contrôler la lumière ingérable dans la vraie jungle. C'est là que les scènes avec des animaux sauvages, comme un léopard, ont pu être tournées.
Le résultat est bluffant, puisque tout est réel à l'écran, et que la magie est toujours présente. Même lorsque la sensation d'un plateau reconstruit en studio est là, l'atmosphère reste fascinante, tant les talents réunis ont réussi à créer et entretenir cette grande illusion.
Towne avait rêvé de tourner avec de vrais animaux et avait fait de premiers tests, mais Hudson n'y croyait pas, craignant une gestion infernale. Greystoke sera donc filmé avec des acteurs de petite taille (principalement des danseurs et des femmes), dans des costumes de gorilles, et entraînés pendant de longs mois pour singer les comportements des animaux. Peter Elliott, Ailsa Berk et John Alexander sont notamment à saluer dans l'interprétation simiesque. Hudson raconte d'ailleurs avoir discuté de tout ça avec Kubrick, par rapport aux scènes du début de 2001, l'Odyssée de l'espace.
C'est le célèbre Gorilles dans la brume, tourné dans la foulée.
À THR, Hudson expliquait le défi technique de l'époque : "Le film a été fait à une époque où il n'y avait pas d'images de synthèse. Il n'y a que trois plans truqués dans le film : ils ont été faits avec de la peinture sur verre par Albert Whitlock. (...) Il a fait le plan d'intro et un autre avec un volcan. C'était tous des paysages, en gros."
Greystoke sera par ailleurs le premier film hollywoodien filmé en Super 35 (ou Super Techniscope), un format de grand spectacle qui deviendra par la suite une norme, utilisée par quasiment tous les blockbusters depuis.
Puisque je vous dis que je suis belge
TERRIBLE JUNGLE
Le pire est-il derrière ? Presque. Premier problème pendant la post-production : l'accent d'Andie MacDowell. Hudson décide que c'est insurmontable, et qu'elle doit être redoublée. Glenn Close est choisie, et c'est elle qui prête sa voix à Jane, sur le corps de MacDowell. Une situation ubuesque, qui rappelle la scène où Tarzan imite un chic convive à table.
En 2019, avec Chicago Tribune, l'actrice de Sexe, mensonges et vidéos revenait sur ce moment traumatisant : "Il n'y a eu aucune remarque sur mon travail pendant le tournage. (...) Après, ils m'ont rappelé pour un peu de doublage, et je suis venue à Londres, où je faisais de la promo pour le film. Et c'est là qu'ils me l'ont dit : ils doublaient avec la voix de Glenn Close. Ils m'ont juste dit : 'On n'a pas utilisé ta voix. On a utilisé celle de Glenn Close. Ta voix n'est pas dans le film'. Puis Hugh m'a demandé de faire la voix de la mère de Tarzan qui accouche dans la jungle, donc j'ai fait ça pour lui. C'était une expérience irréelle. (...) Ça m'a dévastée."
En 2016, Hugh Hudson donnait sa vision des choses au Hollywood Reporter : "Je ne voulais pas vraiment de cet accent sud-américain, et Andie n'était pas une actrice de formation. Après, j'ai eu la tache ingrate de lui dire qu'elle était redoublée. Elle n'a pas apprécié. C'était dur. Mais par conséquent elle a pris des cours de comédie. Et elle est devenue ce qu'elle est devenue."
En parallèle, le célèbre Vangelis doit composer la musique, et ainsi retrouver le réalisateur des Chariots de feu, pour lequel il a eu un Oscar. Mais le musicien a une panne d'inspiration terrible, et abandonne au dernier moment. John Scott le remplacera au pied levé.
Extérieurement j'étais tout ce que doit être une jeune fille bien élevée. Intérieurement je hurlais.
Le premier montage de trois heures pose problème au studio, et Hudson n'arrive pas à aller en dessous des 2h40. Une vingtaine de minutes sera encore coupée, principalement dans la partie où Tarzan grandit dans la jungle. Le réalisateur explique notamment que la violence de ces scènes a gêné Warner. Hudson reste heureux du résultat, mais a déjà mentionné que ces coupes étaient regrettables, et que 30% du film avaient ainsi été mis de côté.
C'est d'autant plus intrigant que la partie jungle de Greystoke est certainement la plus intéressante, puisque bien plus étrange, inhabituelle et visuellement spectaculaire. Avec quasiment zéro dialogue et visage humain, l'histoire et les enjeux se mettent en place autrement, devenant particulièrement captivants grâce à une narration muette.
En contraste, tout ce qui arrive après, dans la civilisation, semblera fade. Le cheminement de John étouffé dans son beau costume est très classique, son histoire d'amour avec Jane manque cruellement de vie, et les grands éclats dramatiques semblent très artificiels. L'interprétation de Christophe Lambert, qui dénote dès qu'il doit pousser le moindre curseur émotionnel, y est pour beaucoup. D'où la sensation d'un film bicéphale, qui s'éteint dans un académisme peu enchanteur. Les libertés prises avec le livre (par exemple, Jane apparaît plus tôt et a un impact plus grand sur Tarzan) ont certainement ramolli le récit sur plusieurs aspects.
Une fin alternative a par ailleurs été tournée, à la demande du studio : Jane y suivait John dans la jungle. En 2018, Hudson racontait être très heureux qu'elle ait été mise de côté : "Je préfère évidemment celle qui est dans le film. Je n'avais pas du tout envie de tourner l'autre fin, mais c'était exigé par les producteurs. Je l'ai fait juste pour leur prouver qu'il était impossible que Jane le suive. Lui, il pouvait partir, car il était déjà le roi des singes, mais elle, que pouvait-elle faire d'autre que rester et le regarder s'en aller ? Dans l'autre fin, elle le suivait dans la forêt, mais alors, si on pouvait poursuivre dans la veine réaliste du film - parce que c'était le parti pris -, il fallait qu'elle retire tous ses vêtements, et on ne pouvait pas faire ça."
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LE ROI DES TARZAN ?
Plus de trois décennies après, presque tout le monde garde un souvenir ému de Greystoke - hormis Andie MacDowell de toute évidence. Hugh Hudson en est fier. Christophe Lambert le considère comme l'un des meilleurs films de sa carrière. Et le public n'a pas oublié cette version de Tarzan, parmi les plus respectées.
Est-ce que le film est véritablement bon ? En partie, oui. Les maquillages, le soin apporté à la partie jungle, la révélation des deux acteurs principaux, la facette romantique, et le sérieux de l'entreprise qui dénotait avec les précédentes versions, en ont fait un divertissement populaire et grand public. Avec le recul, Greystoke demeure une réussite visuelle, avec un travail impressionnant sur les décors et les maquillages. Rick Baker est un magicien, Hugh Hudson un réalisateur solide, et ensemble ils ont créé l'une des dernières grandes illusions hollywoodiennes du genre, avant la bascule du numérique. En ça, le film demeure donc ionnant à revoir.
Est-ce parce que Greystoke ressort sans mal de la masse d'adaptations nulles et grotesques de Burroughs ? Très certainement. Le film est arrivé juste après Bo Derek, accrochée à moitié à poil à une liane sur l'affiche. Ce sera un succès en salles, mais un désastre critique, et l'un des pires films du monde pour certains amateurs de navet.
Juste après, il y aura Tarzan à Manhattan, où le roi de la jungle part sauver Cheetah capturée par un trafiquant d'animaux sauvages à New York, et rencontre Jane la chauffeuse de taxi. No comment.
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Dans les années 90, le gros four Tarzan et la cité perdue avec Casper Van Dien (budget de 20 millions, et environ 2 au box-office) ne era pas inaperçu, entretenant toujours l'image de marque de Greystoke. D'autant qu'ils ont un producteur en commun, Stanley S. Canter - même si Hugh Hudson a affirmé que celui-ci n'avait rien fait sur son film, et était simplement dans le package des droits de Burroughs.
Le grand retour de Tarzan en 2016, toujours chez Warner, n'aura pas vraiment changé les choses. Avec le plus gros budget de son histoire au cinéma (180 millions hors promo) et un score a priori respectable au box-office (environ 357 millions, avec un succès moyen côté américain), Margot Robbie n'a pas été à la hauteur. Selon Deadline, la barre des 400 millions était nécessaire, et le studio a perdu des billes dans l'opération. Toute idée de franchise a donc été abandonnée.
Après tant de films, de versions, de parodies, de dérivés, y a-t-il encore un public et une vie pour Tarzan ? Peut-il encore exister dans le nouveau millénaire, lui qui représente la vie anti-moderne par excellence ? Série B, giga-franchise, dessin animé Disney, film sérieux en costume, film d'aventure kitsch, blockbuster, comédie, séries, et même parodie porno animée (mythique Tarzoon, la honte de la jungle) : le roi de la jungle est é par toutes les cases. Et il est peut-être arrivé au bout du chemin, prêt pour un repos bien mérité. Et un peu forcé par les spectateurs.
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@Souleater
comparer celui de 2016 au Tarzan de van Dien, je préfère la daube de 2016 plein de CGI.
Tarzan et la cité perdue??? Quel calvaire? Pour te Rassurer, les gosses l’ont énormément aimé.
Vous avez oublié de citer Rocco qui a lui aussi interprété Tarzan et Miles O’Keeffe (qui ressemblait un peu au Tarzan de Frazetta).Il est vrai aussi que le Tarzan livresque (explorateur peu civilisé d’une Terre fantasmée) est fort différent du héros de BD (Homme naturel,suprémaciste blanc,maître de la Faune et des « Sauvages »autochtones). Revenons maintenant à Greystoke,peut-être le meilleur film de Lambert et aussi la meilleure interprétation du personnage. Son jeu d’acteur éclipse tous les autres (le bovin Weissmuller entre autre) et le scénario est original et romantique (exit les cordes-lianes et crocodiles en plastique).Pour moi,y a pas photo!
@Kolby :Tu parles bien de la daube pleine de CGI?Pire que celle avec Van Dien…
@crete
Je suis entièrement d’accord avec toi. Y a pas match…
Nous attendrons avec impatience ce long article, Sachant déjà votre point de vue sur celui de 2016.
Merci
Amusant que vous fassiez cette article maintenant. Une raison ? Je me suis pris d’une boulimie pour ce film la semaine dernière, maté deux fois, après ne pas l’avoir vu pendant 15 ans. Pour la première fois en VO, puisqu’avant ct en diffusion télé…L’occasion de découvrir la cohérence d’avoir pris Lambert avec un D’Arnot francophone et aussi l’étrange doublage d’Andy McDowel par Glen Close. Ce film est pour moi la chose la plus émouvante qui soit, une introduction forte à l’humanisme et qui survit encore 30 ans plus tard malgré les attaques que l’on pourra porter au sujet de base (tarzan, porte étendard de la white suprematie ?).
D’ailleurs, certains ages avec le tarzan australien en vedette dans ces films sont, comment pourrait on dire, seraient embêtant s’il devait être diffusé sur Disney ou HBO max.
c est un bon Film… Sinon le Meilleur TARZAN c est Le grand JOHNNY WEISSMULER…
D’accord avec les copains du dessous. Un film formidable que je n’ai pas revu depuis… 15 ans peut être. Mais quel souvenir. Bien au dessus fumé tout ce qui se fait sur ce personnage. Bon j’aime bien le Disney Perso. Et george de la jungle. Parce que Brendan Fraser.
@Kyle Reese c’est marrant que tu cites La forêt d’émeraude car ce film, avec Greystoke, fait partie d’une sorte de « trilogie » très personnelle qui m’a complètement bouleversé et m’a donné l’envie d’en savoir plus sur le cinéma, l’autre film étant l’Etoffe des héros…
« Le meilleur Tarzan et le plus fidèle à l’oeuvre de E. R. Burroughs »
C’est une blague ? Tu as lu Burroughs ? Tous ces récits sont pulps et fantasy. Rien de tel dans ce film qui se veut réaliste.
Filmer Tarzan comme si David Lean était à la réalisation….superbe film qui vieillit très bien, ancrage historique sérieux (du coup on croit à l’histoire) et acteurs somptueux (Lambert n’atteindra jamais ce niveau d’excellence).